Amis du jour bonjours, voilà un petit moment que je voulais vous faire découvrir autre chose que vos manga à 2 balles et je me suis porter sur ce sujet:
DOROHEDORO
Vous connaissez?ahahahhahahh
Manga seinen de Q Hayashida, Dorohedoro débute en 2001 dans le mensuel Monthly Ikki de l’éditeur Shogakukan et se trouve toujours en publication au Japon aujourd’hui, avec 18 volumes parus(au japon et 14 en france). Cette série narre, en premier lieu, les aventures de Caïman, un homme à tête de saurien qui doit son état aux expérimentations d’un mage. Amnésique, il cherche celui qui l’a rendu ainsi pour récupéré visage et identité.
Dorohedoro : un roman graphique étiqueté seinen.À partir de ce schéma initial assez classique, Q Hayashida construit un univers très sombre et brosse une galerie de portraits tout autant improbables que fascinants. Le tout soutenu par un trait précis mais résolument atypique.
Les personnages circulent entre deux mondes où règnent la loi du plus fort. D’un côté Hole, une ville où les humains survivent péniblement en subissant le bon vouloir des mages qui viennent, par le biais de porte qu’ils créent, parfaire la maîtrise de leurs pouvoirs. De l’autre côté le monde d’où sont originaires ces mages, où la hiérarchie est instaurée par la nature et la puissance de la magie de chacun et où des Démons - car ce monde est au seuil des Enfers - viennent de temps à autre s’amuser.
Si le récit s’élabore autour de la quête de Caïman, accompagné par Nikaïdo, spécialiste des gyozas et autres cabrioles martiales, il bifurque rapidement pour présenter les agissement mafieux du puissant mage En et de sa bande. Les intérêts souvent divergents entre les personnages suivis provoquent heurts et retournements de situation surprenants et nombreux.
Dès lors, comme dans toute bonne série noire - car en fin de compte c’est presque sous ce patronage que Dorohedoro fonctionne le mieux - il est parfois difficile pour celui qui suit l’action de véritablement choisir un camp, tant les torts sont partagés, tant la sympathie se trouve octroyée, progressivement, aux différents partis. Pour ou contre, on ne peut jamais décider et lorsque les protagonistes s’affrontent, le dilemme est réel.
Souvent gore, caractérisé par une irruption soudaine de la violence crument exposée, Dorohedoro démontre beaucoup d’humour notamment grâce à ses personnages hauts en couleurs et à des situations parfois franchement loufoques. Pas de règles précises, de canevas préétabli : on oscille dans une sorte de chaos apparent qui rend imprévisible le déroulement de l’action.
Aujourd'hui il est presque impossible de trouver les premiers volumes en vente (désolé),les volumes sorte 1 fois par 1an et l'auteur a annoncer que le volume 19 serrait le dernier flûte!!!